Neuilly flambe !
DEUX CENTS EUROS PAR MOIS DE PERDUS !
PUTAIN ! DIT LA BARONNE C'EST LA CHIENLIT QUI REVIENT !
Les évènements relatés ici se sont passés à une époque si reculée qu’ils ont été effacés de la mémoire de presque tous les humains. On a bien oublié les engagements, datant d'une année complète, de Nicolas THE first à propos des handicapés non ?
La relation est une compilation des dépêches de presse parues sur internet, à cette époque reculée .
Le 14 septembre évènements 2002, un incendie se déclare dans une chambre de bonne, au 7ème étage d'un immeuble cossu de Neuilly-sur-Seine. Appelés vers 18 heures, les pompiers ont été surpris par un "flash-over", une boule de feu de plus de 1.000 degrés explosant à partir d’un local fermé. Cinq d'entre eux,âgés de 22 à 27 ans, très grièvement brûlés, sont transportés à l'hôpital militaire de Clamart, où ils succombent à leurs blessures.
Le drame provoque un large émoi dans l'opinion. Les plus hauts personnages de l'Etat assistent à la cérémonie des obsèques, organisée aux Invalides à Paris.
Dominique de Galard Terraube, médecin de la santé publique détachée auprès de l'administration pénitentiaire, propriétaire de la chambre de bonne ainsi que d'autres appartements, comparaissait pour homicide involontaire aux côtés des deux occupants de la chambre . Les locataires, Waldemar Wojcik, un maçon polonais de 49 ans, arrivé en France en 2002, et sa fille Ewa, 27 ans, se voient reprocher d'avoir branché une multitude d'appareils (bouilloire, radio-réveil, plaques chauffantes, télévision, décodeur, ventilateur) sur une installation qui ne pouvait supporter qu'un rasoir électrique ou un sèche-cheveux. de 9 m2, louée 200 euros par mois
L’installation électrique n'avait pas été rénovée depuis 1981.
Facteur aggravant, le fusible de plomb, qui doit fondre en cas de surchauffe, avait été remplacé par un fusible de cuivre, qui ne fond pas, empêchant le courant de sauter. Aucun des trois prévenus n'a reconnu avoir modifié ce fusible.
Malgré une attitude de contrition visible, Dominique de Galard-Terraube affiche, depuis le début de son procès, une certaine maîtrise, réfléchissant à chacune de ses réponses. Maîtrise d'elle-même et de la situation qui s'était exprimée dès le soir du drame : les pompiers tout juste décédés, elle assurait loger Waldemar Wojcik «à titre gratuit» et avait dicté au Polonais les déclarations à livrer à la police.
Elle rejette toute responsabilité dans l'incendie. «Je ne me sens pas responsable de ce drame, c'était un accident, un feu classique, banal. Et les pompiers sont morts à cause d'un flash-over, phénomène brutal, imprévisible, exceptionnel» explique t-elle à la barre.
Contrairement à Dominique de Galard-Terraube, Ewa Wojcik, fille du locataire se sent «responsable» de la mort des pompiers. Comme son père et la propriétaire, elle est jugée, elle aussi, pour homicides involontaires par «imprudence, maladresse, négligence»
Vingt-quatre mois de prison, dont dix-huit avec sursis, ont été requis pour "homicide involontaire" contre Dominique de Galard Terraube, elle qui était chargée, au sein de l'administration pénitentiaire, de l'hygiène dans les prisons, et, de plus, propriétaire de plusieurs appartements, elle avait donc l'habitude de solliciter des entrepreneurs et commander des travaux de rénovation.
Les deux locataires ont, pour leur part, fait l'objet d'une demande de relaxe du parquet pour "l'homicide involontaire". Néanmoins, trois mois de prison avec sursis ont été requis contre le père de famille pour séjour irrégulier en France, son visa touristique étant arrivé à expiration au moment des faits
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Jugement : Dominique a été condamnée à 2 ans de prison avec sursis, Waldemar et Ewa ont été relaxés.
Egalement poursuivi pour "séjour irrégulier en France", Waldemar a été relaxé. Motif : entre temps, la Pologne est entrée dans l'Union européenne.
La propriétaire devra, de plus, verser aux parties civiles une somme de plus de 700.000 euros. Le parquet avait estimé que la "défectuosité du système électrique" avait un lien de "causalité indirecte" avec la mort des cinq pompiers.
Moi, ce que j'en dis, c'est que tout ce qui reste de la de Galard Terraube, c'est ça :
Moins les 700 000 euros et les 200 euros par mois de manque à gagner, mais j'ai pas la photo de l'argent.
Et ce qui reste des pompiers, c’est ça :
Euh... pour la photo des pompiers, j’ai recadré parce que les bouquets ont pourri depuis.
A Neuilly, ça pourrit vite.