Sucré salé
MOI, J'AIME LA PASTEQUE
Marie c'est Kuzco. Kuzco c'est Aztéque. Aztèque c'est pastèque. J'aime Marie. Donc j'aime la pastèque
Enfin, de loin tout ça, de loin, je suis pour la paix de mon ménage.
Tout ça a commencé par ça :
Alors là, touché coulé !
Qu'est-ce qui fait qu'un être humain à la vue d'une simple image va être touché de telle sorte ? Quelle fibre en lui s'éveille ou se réveille ? Quel chapitre de son histoire va émerger à son inconscient de telle sorte que cette image soit pour lui signifiante. Alors que telle autre personne trouvera la jeune fille si banale ?
Est-ce l'atmosphére dégagée par le canapé et ses livres ? Est-ce la dissymétrie savante du corps ? La tête trés légérement inclinée ? La bouche entrouverte ? La finesse du collier et des lunettes qui souligne et s'allie avec le cou et le visage ?
Et que dire de ce regard ?
Moi, j'en dis ça :
Marie et son double.
C'est Marie Droite qui m'attire. Histoire de col qui laisse passer l'imaginaire, histoire du collier, histoire de forme et de relief du visage. Histoire de cheveux.
Histoire de regard encore. Regard qui s'échappe vers un improbable.
C'est beau les filles quand même ...
Enfin la moitié seulement. L'autre moitié ce sont des connes.
Une conne
En fait, je dis ça pour faire le malin. Elle n'est pas conne a priori : on lui donne l'air con à cette fille. Que signifie ces accoutrements qui sont censés l'honorer en tant que miss nue 1947 ? Pourquoi ces idiots du jury ne l'ont-ils pas parée de son bouquet et d'une couronne de fleurs ?
1947. Les trois quarts des juifs d'Europe venaient d'être éliminés du monde des vivants, le yiddish accédait au statut de langue morte. Et mis nue eut été aussi belle que Marie si elle n'avait été entourée que de fleurs...
Bon allez, une vraie salope, pour la route :
Le majeur bien profond dans l'anus, ça fera du bien aux prolos !